Dans un communiqué, le comité de suivi annonce "maintenir la décision arabe de recourir à l'ONU pour obtenir la pleine adhésion à l'organisation de l'État de Palestine aux frontières de juin 1967 et dont la capitale est Jérusalem-Est".
Ce recours a été décidé "en l'absence d'une position claire sur une reprise des négociations (de paix avec Israël) et d'un calendrier pour un règlement définitif du conflit" israélo-palestinien, ajoute le communiqué.
La réunion, à laquelle ont participé le président Mahmoud Abbas et plusieurs ministres arabes des Affaires étrangères, a approuvé un plan d'action pour "obtenir un soutien international à la demande palestinienne de s'adresser à l'ONU", selon le texte publié par l'agence officielle du Qatar, Qna.
Lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York en septembre, les Palestiniens comptent demander l'admission à l'organisation d'un État de Palestine, faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix. Mais cette option est rejetée catégoriquement par Israël et par les États-Unis, qui ont annoncé leur intention d'y opposer leur veto.
Le président Abbas s'est entretenu le 23 août à Doha avec le sous-secrétaire d'État américain aux Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, "des agressions israéliennes contre les Palestiniens et de la poursuite de la colonisation en Cisjordanie, notamment à Jérusalem", selon Qna.
La réunion a eu lieu alors que l'administration américaine poursuit ses pressions sur les Palestiniens pour qu'ils renoncent à leur démarche à l'ONU, selon un diplomate arabe.
"Washington et Tel-Aviv mettent la pression pour empêcher l'effort palestino-arabe (de demande d'adhésion aux Nations unies), sans proposer d'alternative sérieuse", avait déclaré le diplomate arabe sous couvert de l'anonymat.
AFP/VNA/CVN