Ali Asghar Soltanieh, représentant de l'Iran à l'AIEA, a indiqué à Fars que le chef des inspecteurs de l'AIEA, Herman Nackaerts, accompagné de ses adjoints, a visité les sites pendant cinq jours la semaine dernière.
"Ils ont été emmenés à la centrale nucléaire de Bouchehr, aux installations d'enrichissement d'uranium à Fordo et Natanz, aux sites nucléaires d'Isfahan y compris l'usine de fabrication de barres de combustible, et au centre de recherche et l'usine de production d'eau lourde à Arak", a ajouté M. Soltanieh.
Téhéran, frappé de sanctions de l'ONU pour son refus de suspendre l'enrichissement nucléaire, a autorisé la visite "pour montrer la bonne volonté de la République islamique", a-t-il ajouté.
L'équipe de l'AIEA a pu également voir des centrifugeuses de pointe, a indiqué M. Soltanieh, ajoutant qu'elle avait eu aussi, à la fin de sa visite, des entretiens avec le chef de l'organisation iranienne de l'énergie atomique, Fereydoun Abbassi Davani.
Il a ajouté que la visite de l'équipe était le résultat d'entretiens que M. Abbassi Davani et le ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi avaient eus avec le chef de l'AIEA, Yukiya Amano, respectivement en juin et en juillet à Vienne.
"Cela montre une fois encore la coopération transparente de notre pays avec l'AIEA et la communauté internationale", a dit M. Soltanieh.
En février, l'Iran avait informé l'AIEA que l'usine de Fordo était prête pour accueillir des centrifugeuses et qu'elle devrait être opérationnelle en été.
Des inspecteurs de l'AIEA avaient visité le 25 octobre 2009 l'usine, dont l'existence, révélée par l'Iran à l'AIEA, avait suscité une vague d'indignation en Occident.
Les opérations d'enrichissement d'uranium d'Iran, la partie la plus sensible du programme nucléaire controversé de ce pays, sont menées à l'usine de Natanz (Centre), inspectée régulièrement par des inspecteurs de l'ONU.
AFP/VNA/CVN