Une étudiante vietnamienne révèle la clé pour obtenir une bourse étrangère

Après avoir obtenu son baccalauréat, Duong Phuong Linh a décidé d'arrêter ses études pendant un an pour réaliser son rêver :étudier à l'étranger. Elle vient de recevoir une bourse de l’Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po) où ont été formé six présidents français.

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Duong Phuong Linh lorsqu'elle était en terminale au lycée Hanoï-Amsterdam. 
Photo : TN/CVN

Lors que Duong Phuong Linh était en terminale du lycée Hanoï-Amsterdam, elle a soumis son formulaire de candidature aux meilleures universités des États-Unis, et, elle a été choisie. Néanmoins, pour des raisons financières, elle a décidé de prendre une année sabbatique afin de préparer quelques dossiers pour obtenir des bourses.

Au cours de ses années de lycée, Phuong Linh a eu de nombreuses recompenses : médaille d'or au concours de recherche AI-JAM US Silicon Valley, TOEFL 114/120 ; IELTS 8.0 ; des bourses de courte durée ont été offertes par l’Université Dartmouth College (États-Unis), la Global Citizens Initiative...durant cette période Linh a été présidente et secrétaire général de la modélisation des Nations unies à Hanoï (HMUN) et a organisé de nombreux séminaires sur la protection des droits des migrants et des immigrés.

Une année sabbatique

"J'étais sous la pression des gens qui m’entouraient. +L’année sabbatique+ est normale à l’étranger, mais pas au Vietnam. Donc mes parents voulaient que je continue mes études dans une université tout en cherchant des bourses. Cependant, je voulais tout arrêter afin de passer plus de temps pour trouver une bourse d’études appropriée", partage Linh.

"L’année sabbatique" de Linh se trouvait durant l’épidémie de COVID-19. Durant cette période, elle a participé activement aux activités sociales au Centre de soutien et développement communautaire (SCDI), une organisation non gouvernementale spécialisée dans l’aide aux personnes en situation difficile.

Duong Phuong Linh lorsqu'elle travaillait comme collaborateur pour la chaîne de télévision VTV4. 
Photo : TN/CVN

Sur Instagram, Linh a aidé à la diffusion d’informations pour recruter des jeunes pour soutenir les programmes : "Un œuf par jour", "40.000 dôngs par repas", les sans-abri, et distribution d’appareils électroniques aux élèves en difficulté.

"En participant aux activités du centre SCDI, j’ai compris que le travail caritatif ne consiste pas seulement à offrir des cadeaux. Il est nécessaire d’appréhender la charité d’une manière plus large et plus méthodique car les actions ponctuelles ne peut pas changer la vie d’une personne. Ce que tout projet caritatif devrait cibler, c’est d’aider ceux qui sont considérés comme défavorisés, en les aidant à s'intégrer dans la vie, en les responsabilisant", a-t-elle dit.

En plus de ses activités bénévoles, Linh a collaboré avec la chaîne de télévision VTV4 en rédigeant le bulletin d’actualités des finances et de la commercialisation en anglais.

De plus, elle a apporté son aide à la production de l’émission Talk Vietnam . Ce travail lui a permis d’approfondir certaines connaissances . "Le journalisme, ce n’est pas une profession que j’aurais choisi, cependant, après cette expérience ce métier m’a passionné", confie Linh.

Les précieuses leçons

Toutes ces expériences ont aidé Linh à avoir de très bonnes idées qui lui ont permis de rédiger son mémoire et, c'est grâce à cela qu’elle a obtenu une bourse qui va lui permettre d’aller étudier à Sciences Po. "J'ai eu comme sujet : choisissez un événement historique et si vous pouviez revenir sur cet événement historique, quel rôle et quel statut aimeriez-vous voir apparaître. Dans mon essai de 650 mots, j'ai exprimé mon désir de devenir journaliste et de travailler le 30 avril 1975, la journée historique du pays. À partir de de cet événement j’ai relaté les nombreux événements internationaux qui ont eu lieu", explique-t-elle.

En outre, cette jeune fille a fait d’autres dissertations dans lesquelles elle a partagé sa passion pour la culture, la politique, l’économie et le social, sans oublier sa participation à la modélisation des Nations unies.

Ce qui est précieux, c'est que cette année d'expérience a donné à Linh une vision plus claire de l'avenir. "Dans le passé, les parents avaient l'habitude de choisir une orientation pour leurs enfants. Cependant, après ces expérimentations, j’ai constaté qu’il ne fallait pas se limiter à un choix. Essayez plusieurs orientations et découvrez votre potentiel", dit Linh.

"Un an de + pause+, permet d’avoir beaucoup d’activités différentes , ce que vous ne pouvez faire pendant vos étude. Mais il est important que vous définissiez clairement vos objectifs et vos plans et que vous soyez accompagné par vos parents. Vous devez vous concentrer sur le développement des compétences, dont la pratique des langues (l’anglais par exemple), l’informatique, la technologie, la capacité de communication, la façon de communiquer pour créer des opportunités. Si vous n'avez pas d'orientation précise, arrêtez d'étudier et travaillez à temps partiel ce qui vous permettra d’avoir une meilleure vision de vos futurs choix", partage-t-elle.

Vu Hiên/CVN

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