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La police coréenne assure la sécurité devant la résidence du président destitué Yoon Suk Yeol à Séoul. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le mandat d'arrêt contre le chef par intérim du service de sécurité présidentiel a été délivré lundi 13 janvier par le tribunal du district ouest de Séoul pour obstruction à l'exécution d'affaires publiques spéciales.
Le chef par intérim a rejeté à trois reprises les appels de la police à se présenter pour être interrogé sur l'accusation.
Les enquêteurs ont tenté d'arrêter M. Yoon dans la résidence présidentielle le 3 janvier, mais cette tentative a échoué, car le service de sécurité présidentiel a bloqué l'exécution du mandat d'arrêt.
Le 7 janvier, un tribunal de Séoul a accordé l'extension du mandat d'arrêt contre M. Yoon en délivrant un deuxième mandat d'arrêt à l'encontre du président destitué.
Une motion de destitution contre M. Yoon a été adoptée par l'Assemblée nationale le 14 décembre de l'année dernière et transmise à la Cour constitutionnelle pour qu'elle en délibère pendant une durée maximale de 180 jours, au cours desquels les pouvoirs présidentiels de M. Yoon sont suspendus.
M. Yoon, qui a été désigné par les services d'enquête comme meneur présumé d'une insurrection, a déclaré la loi martiale dans la nuit du 3 décembre, mais celle-ci a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
Xinhua/VNA/CVN