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Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Deux juges ont été nommés par le principal parti d'opposition, le Parti démocrate, et un par le Parti du pouvoir au peuple (au pouvoir), dont la plupart des législateurs ont boycotté le vote.
La motion de destitution contre M. Yoon a été adoptée à l'Assemblée nationale le 14 décembre et a été remise à la Cour constitutionnelle pour qu'elle en délibère pendant une période pouvant aller jusqu'à 180 jours, au cours desquels le pouvoir présidentiel de M. Yoon est suspendu.
Le président destitué, qui a été désigné par les agences d'enquête comme suspect d'insurrection, a proclamé une loi martiale d'urgence dans la nuit du 3 décembre, mais elle a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
Pour évincer M. Yoon de ses fonctions, au moins six des neuf juges de la Cour constitutionnelle doivent soutenir la motion de destitution.
Sur neuf juges, trois sont nommés par l'Assemblée nationale, trois par le président et trois par le juge principal de la Cour suprême.
La nomination des trois juges, qui a été adoptée par l'Assemblée nationale contrôlée par l'opposition, doit être approuvée par le président.
Le Premier ministre Han Duck-soo, qui est devenu président par intérim à la suite de la destitution de M. Yoon, a officiellement refusé d'approuver la nomination, déclarant dans un discours plus tôt dans la journée qu'il retarderait l'approbation jusqu'à ce que les partis au pouvoir et d'opposition parviennent à un accord.
Le Parti démocrate a déclaré qu'il déposerait une motion de destitution contre M. Han et en ferait rapport à l'Assemblée nationale plus tard dans la journée, prévoyant de voter cette motion vendredi 27 décembre.
Xinhua/VNA/CVN