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Le président sud-coréen destitué Yoon Suk-yeol. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le CIO, chargé de l'affaire, a déclaré que M. Yoon ne s'était pas présenté dans ses locaux à Gwacheon, dans le sud de Séoul, dimanche 29 décembre à 10H00 heure locale, en violation de sa convocation.
Le CIO a lancé une unité d'enquête conjointe avec le Bureau national d'enquête (NOI) et le quartier général d'enquête du ministère de la Défense pour étudier l'insurrection de M. Yoon et d'autres accusations.
C'est la troisième fois que le président contesté refuse la convocation de l'unité d'enquête conjointe. Il avait rejeté les précédentes le 18 et le 25 décembre, respectivement.
Le refus répété de M. Yoon de se rendre aux convocations pourrait inciter le CIO à déposer un mandat d'arrêt, car trois convocations sont généralement considérées comme le nombre maximum avant qu'une agence d'enquête ne réclame un mandat d'arrêt contre un suspect, a précisé Yonhap.
M. Yoon a été désigné par les services d'enquête comme suspect pour insurrection présumée à la suite de sa proclamation de la loi martiale dans la nuit du 3 décembre, qui a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
Il a ensuite été destitué par le Parlement au début du mois pour cela.
Xinhua/VNA/CVN