Un patient décède aux États-Unis d'une rare maladie transmise par le moustique

Une personne est décédée dans le Nord-Est des États-Unis des suites d'une encéphalite équine de l'Est (EEE), une rare maladie transmise par le moustique, ont annoncé mardi les autorités sanitaires locales.

>> Vers une surveillance plus stricte de la variole du singe aux postes frontières

>> Poursuivre l’évaluation et la surveillance accrue de l'épidémie de variole du singe

>> Mpox : le fabricant danois du vaccin "mieux préparé" qu'en 2022

Un spéciment de moustique est étudié dans les services de gestion des moustiques du comté de Sarasota, en Floride, le 30 juin 2023.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le département de la Santé de l'État du New Hampshire a identifié dans un communiqué le patient comme un adulte originaire de la ville de Hampstead, sans fournir de précision supplémentaire sur son genre ou son âge. La personne avait été hospitalisée en raison d'une grave détérioration du système nerveux central et est décédée des suites de la maladie, précise le communiqué.

"La dernière infection humaine connue au virus de l'encéphalite équine de l'Est dans le New Hampshire remonte à 2014", quand le département de la Santé avait rapporté "trois infections humaines, dont deux décès", ajoute-t-il.

Ce décès intervient sur fond de préoccupations croissantes dans le Nord-Est des États-Unis sur le risque de propagation de l'EEE, dont la prévalence serait exacerbée par le changement climatique.

Plus tôt dans le mois, le Massachusetts, voisin du New Hampshire, avait annoncé le premier cas d'EEE de l'année dans cet État, chez un octogénaire.

Selon les CDC, principale agence de santé publique aux États-Unis, les symptômes du virus de l'encéphalite équine de l'Est comprennent fièvre, maux de tête, vomissements, diarrhée, changements comportementaux, et somnolence.

Il peut provoquer en outre d'importants troubles neurologiques.

Près de 30% des personnes infectées en meurent, et beaucoup de ceux y survivant souffrent de séquelles physiques ou mentales. Les moins de 15 ans et les plus de 50 ans sont considérés comme le plus à risque.

Les autorités sanitaires conseillent l'application de produits antimoustique, le port de vêtements de protection en extérieur, et l'élimination des points d'eau stagnante près des maisons pour réduire la facilité de reproduction des moustiques.

Un rapport de 2023 de l'Association Climate Central souligne que le nombre de "jours à moustique" - quand les conditions météo chaudes et humides sont idéales pour cet insecte - ont augmenté à travers une bonne partie des États-Unis au cours des quatre dernières décennies, en raison du changement climatique provoqué par l'activité humaine.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top