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À Donetsk, capitale régionale et chef-lieu du séparatiste, "la nuit de vendredi 5 à samedi 6 septembre a été calme", a indiqué samedi matin 6 septembre la mairie dans une communiqué. "On n'a reçu aucune information sur des tirs, salves ou explosions dans la ville".
Des soldats de l'armée ukrainienne à la périphérie de la ville portuaire de Mariupol au |
"J'espère que le cessez-le-feu va se poursuivre. Si vous aviez vécu dans mon appartement durant tous ces bombardements, le fait de devoir tomber du lit le matin, vous comprendriez quel bonheur c'est qu'il y ait un cessez-le-feu", confie M. Vassili en disant qu'il aura 50 ans dimanche 7 septembre s'il est "encore en vie".
Ali, 24 ans, un étudiant en médecine venu d'Irak, dit qu'il est revenu à Donetsk vendredi 5 septembre après l'annonce du cessez-le-feu. "J'ai entendu dire que tout revenait à la normale avec le cessez-le-feu. J'aime Donetsk et je veux continuer à y vivre et finir mes études".
À Marioupol, port stratégique sur les bords de la mer d'Azov, la situation était également calme.
Deux volontaires du bataillon Azov, qui combat aux côtés des troupes ukrainiennes, ont confirmé que la nuit avait été "très calme" et qu'ils n'avaient entendu aucun bruit suspect.
Kiev et les séparatistes ont signé vendredi 5 septembre à Minsk un cessez-le-feu destiné à mettre un terme à un conflit de près de cinq mois dans l'Est qui a fait 2.600 morts et un demi-million de réfugiés et déplacés.
AFP/VNA/CVN