M. Assad et le monarque saoudien ont dit vouloir "lever les obstacles qui entravent le développement" des relations entre Damas et Ryad, selon l'agence officielle syrienne Sana. Ils ont souligné que l'amélioration de ces liens "se répercutera d'une manière positive sur les questions" régionales.
Auparavant, les 2 dirigeants ont assisté à la signature d'un accord de non double imposition entre leurs 2 pays.
La conseillère politique à la présidence syrienne Boussaïna Chaabane a qualifié les entretiens, qui devaient se poursuivre hier, de "constructifs, positifs et amicaux".
Dans des déclarations à la presse, elle a souligné que la coordination entre la Syrie et l'Arabie "s'ajoutera à celle qui existe déjà entre la Syrie et ses amis la Turquie et l'Iran".
Les relations entre Ryad et Damas s'étaient détériorées après l'invasion américaine de l'Irak en 2003.
Selon nombre d'analystes, la visite du roi Abdallah, sa première en Syrie depuis son accession au trône en 2005, a pour objectif de mettre fin aux divergences entre les 2 pays qui se sont opposés aussi sur le dossier palestinien ainsi que sur les liens stratégiques de la Syrie avec l'Iran.
Une première rencontre de réconciliation entre le roi Abdallah, et le président syrien Bachar al-Assad avait eu lieu début 2009 en marge d'un sommet arabe économique à Koweït. Plus récemment, le président syrien a visité l'Arabie saoudite pour assister le 23 septembre à l'inauguration d'une université de haute technologie. Le royaume saoudien a nommé en juillet un nouvel ambassadeur à Damas, poste vacant pendant un an.
Les États-Unis et des pays occidentaux estiment que Damas peut contribuer à la recherche des solutions aux dossiers brûlants de la région : l'Irak, le Liban et le conflit israélo-palestinien.
AFP/VNA/CVN