"Si nous pouvons régler le problème américain, si (le président américain Barack) Obama peut convaincre le Congrès" d'accepter des objectifs ambitieux de réductions d'émissions, "alors nous commencerons à résoudre la question" de la limitation du réchauffement climatique, a-t-il déclaré à Stockholm.
Il s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec les représentants de l'Union européenne à Stockholm.
"Nous allons devoir arriver à Copenhague en sachant ce que chaque pays émet comme gaz à effet de serre, du plus petit pays africain (...) jusqu'aux États-Unis", a ajouté le président Lula. "Chaque pays doit assumer ses responsabilités concernant les dommages qu'il cause" à l'environnement, "car à partir du moment où nous saurons combien un pays de la taille des États-Unis émet, alors nous saurons ce qu'ils doivent faire", a-t-il ajouté.
Le président Lula a regretté le manque d'ambition des États-Unis, alors que l'Union européenne a déjà pris des engagements plus ambitieux.
"Chacun doit remplir ses obligations et chaque pays doit faire son travail à la maison" pour garantir un succès à Copenhague, a-t-il dit.
Lors d'une conférence de presse à Stockholm, à l'issue d'un sommet UE-Brésil avec le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, qui préside l'Union européenne, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
M. Lula a de nouveau réclamé le départ du président putschiste du Honduras Roberto Micheletti, et son remplacement par le chef de l'État déchu Manuel Zelaya, seul moyen de résoudre la crise à ses yeux.
"En ce qui nous concerne, la solution à la crise du Honduras serait simple : si ceux qui ont participé au coup d'État quittaient le pouvoir et laissaient le président légitime et démocratiquement élu revenir en place, le problème serait résolu", a déclaré le président brésilien.
"Je pense qu'il n'y a qu'une chose qui ne va pas au Honduras, à savoir qu'il y a quelqu'un à la présidence qui ne devrait pas y être", a ajouté le président Lula. "S'il se retire, nous reviendrons à la normale", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN