Le Brésil demande aux pays riches d'agir pour le climat

Le président brésilien Luiz Ignacio Lula a exhorté le 6 octobre les pays riches, à commencer par les États-Unis, à prendre leur juste part des efforts sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour permettre un succès du prochain sommet mondial de Copenhague.

"Si nous pouvons régler le problème américain, si (le président américain Barack) Obama peut convaincre le Congrès" d'accepter des objectifs ambitieux de réductions d'émissions, "alors nous commencerons à résoudre la question" de la limitation du réchauffement climatique, a-t-il déclaré à Stockholm.

Il s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec les représentants de l'Union européenne à Stockholm.

"Nous allons devoir arriver à Copenhague en sachant ce que chaque pays émet comme gaz à effet de serre, du plus petit pays africain (...) jusqu'aux États-Unis", a ajouté le président Lula. "Chaque pays doit assumer ses responsabilités concernant les dommages qu'il cause" à l'environnement, "car à partir du moment où nous saurons combien un pays de la taille des États-Unis émet, alors nous saurons ce qu'ils doivent faire", a-t-il ajouté.

Le président Lula a regretté le manque d'ambition des États-Unis, alors que l'Union européenne a déjà pris des engagements plus ambitieux.

"Chacun doit remplir ses obligations et chaque pays doit faire son travail à la maison" pour garantir un succès à Copenhague, a-t-il dit.

Lors d'une conférence de presse à Stockholm, à l'issue d'un sommet UE-Brésil avec le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, qui préside l'Union européenne, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

M. Lula a de nouveau réclamé le départ du président putschiste du Honduras Roberto Micheletti, et son remplacement par le chef de l'État déchu Manuel Zelaya, seul moyen de résoudre la crise à ses yeux.

"En ce qui nous concerne, la solution à la crise du Honduras serait simple : si ceux qui ont participé au coup d'État quittaient le pouvoir et laissaient le président légitime et démocratiquement élu revenir en place, le problème serait résolu", a déclaré le président brésilien.

"Je pense qu'il n'y a qu'une chose qui ne va pas au Honduras, à savoir qu'il y a quelqu'un à la présidence qui ne devrait pas y être", a ajouté le président Lula. "S'il se retire, nous reviendrons à la normale", a-t-il ajouté.

AFP/VNA/CVN

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