La question "sera discutée de façon approfondie" lors de la visite le 26 janvier à Séoul du secrétaire d'État-adjoint américain James Steinberg, a indiqué le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Kim Sung-hwan.
Le sujet sera également à l'ordre du jour de la visite à Séoul le 28 janvier d'Alexei Borodavkin, le négociateur russe chargé des discussions à Six sur le nucléaire nord-coréen, actuellement au point mort.
"Nous poursuivrons nos efforts diplomatiques pour faire comprendre à la République populaire démocratique de la Corée (RPDC) la ferme détermination de la communauté internationale de ne pas tolérer le développement de son programme nucléaire", a déclaré M. Kim.
La Chine tente depuis des mois de relancer les pourparlers à Six visant à convaincre la RPDC d'abandonner son programme nucléaire en échange d'une aide énergétique. Ces négociations, hébergées par Pékin, sont au point mort depuis que Pyongyang en a claqué la porte en avril 2009.
Pyongyang affirme que son programme d'enrichissement d'uranium est destiné à des usages pacifiques afin d'alimenter un réacteur produisant de l'électricité.
Mais les experts estiment que la RPDC peut aisément utiliser cet uranium à des fins militaires.
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait ordonné à Pyongyang de mettre fin à son programme nucléaire lorsqu'il avait voté des sanctions contre la RPDC au lendemain de son deuxième essai nucléaire en mai 2009.
AFP/VNA/CVN