"Les points de vue des deux hommes sur les sujets régionaux et internationaux étaient concordants", a ajouté Sana. M. Salehi, arrivé dans l'après-midi dans la capitale syrienne, a rencontré ensuite le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a-t-on appris de source palestinienne.
Le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) et un représentant du Jihad islamique Ziad Nakhala ont également participé à la rencontre.
M. Salehi, dont le pays entretient des rapports stratégiques avec la Syrie, devait s'entretenir hier avec le président Bachar al-Assad des "développements régionaux et internationaux, y compris au Liban", plongé dans une grave crise politique, a déclaré une source diplomatique. Le 12 janvier, le gouvernement d'union libanais de Saad Hariri s'est effondré à la suite de la démission des ministres du camp du puissant mouvement chiite Hezbollah.
Le camp de M. Hariri, soutenu par l'Occident, et celui du Hezbollah, soutenu par l'Iran et la Syrie, s'affrontent depuis des mois au sujet du tribunal de l'ONU chargé d'enquêter sur l'assassinat en 2005 du dirigeant libanais Rafic Hariri, père de Saad, dans lequel le Hezbollah s'attend à être mis en cause.
Par ailleurs, M. Salehi informera le président Assad et son homologue syrien Walid Mouallem "des développements et des résultats des discussions à Istanbul" sur le programme nucléaire iranien entre l'Iran et les grandes puissances, selon la même source.
L'Iran et le groupe des 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU : États-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) ne sont pas parvenus à s'entendre sur les moyens de régler la crise les opposant, à l'issue de leurs discussions vendredi et samedi derniers à Istanbul.
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que dément fermement Téhéran.
AFP/VNA/CVN