>> Rugby : la Nouvelle-Zélande prend sa revanche contre l'Irlande à Chicago
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| Pierre-Louis Barassi (centre) lors du test-match entre la France et l'Afrique du Sud, le 8 novembre 2025 à Saint-Denis. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis 2019, le sélectionneur a testé 19 combinaisons de centres en 64 matches, Gaël Fickou restant le repère avec huit partenaires différents.
Alors que certaines nations comme l’Afrique du Sud avec De Allende - Kriel ou l’Irlande avec Aki - Ringrose ont trouvé leur équilibre, le XV de France tâtonne encore. La paire Danty - Fickou, la plus utilisée, n’a disputé que 18 matches. Samedi 15 novembre, Fickou, capitaine pour sa 97e sélection lors de la défaite contre les Springboks, est absent, tout comme Yoram Moefana, blessé à l’épaule. Les Bleus devront donc se débrouiller avec une combinaison inexpérimentée.
Le rôle du 12-13 est crucial. Pour Denis Charvet, ancien centre des Bleus, "le 12 doit être très physique, plus puissant, agressif sur l’homme en défense et régulateur, tandis que le 13 doit être plus puncheur". Philippe Sella, autre ancien international, précise que le premier centre doit perforer et attirer les défenseurs, avec des intervalles réduits, et le second exploiter la vitesse et l’extérieur, presque comme un ailier. Henry Chavancy ajoute que le 12 est également le point d’ancrage défensif et celui capable de casser la ligne adverse sur les premiers temps.
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| Nicolas Depoortere (centre) lors du match de Top 14 entre Bordeaux-Bègles et Bayonne, le 25 octobre 2025 à Bordeaux. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Si le poste de 12 a trouvé un profil presque parfait avec Moefana, le XV de France reste à la recherche de la combinaison idéale pour la paire 12-13. Plusieurs jeunes talents se bousculent pour intégrer l’équipe : Depoortere, Brau-Boirie, Gailleton, Gourgues ou Costes. Charvet met en avant Kalvin Gourgues, joueur "qui a toute la panoplie" et loue Brau-Boirie, 19 ans, qu’il a découvert cette saison et dont le potentiel est énorme.
Le rêve ultime reste de trouver une paire comparable à celle de Ma’a Nonu et Conrad Smith chez les All Blacks, doubles champions du monde et associés 62 fois sous le maillot néo-zélandais. Pour Charvet, "c’était la paire idéale, il n’y a pas de débat, des extraterrestres !" Les Français espèrent pouvoir, un jour, rééditer une telle alchimie au centre du terrain.
AFP/VNA/CVN



