Ralentissement plus fort que prévu des dépenses de consommation aux États-Unis

Les dépenses de consommation de ménages aux États-Unis ont ralenti plus que prévu en décembre 2009, pour enregistrer leur hausse la plus faible depuis septembre de cette année, selon les chiffres officiels publiés le 1er février à Washington.

Ces dépenses ont progressé de 0,2% par rapport à novembre de la même année (données corrigées des variations saisonnières), après une hausse de 0,7% le mois précédent, a indiqué le département du Commerce. Les analystes attendaient une hausse de 0,3%.

Le ralentissement de ces dépenses va dans le sens du pronostic majoritairement admis d'une croissance lente de l'économie américaine année, après la reprise entamée à l'été, qui s'est renforcée à l'automne avec une hausse du PIB de 5,7% (chiffre provisoire), due majoritairement à un effet comptable lié aux variations de stocks.

Les économistes estiment d'une manière générale que les dépenses des ménages, moteur de la croissance américaine, devraient être entravées par la persistance d'un chômage élevé.

Les chiffres du ministère publiés le 1er février témoignent d'ailleurs de la prudence des ménages : leur taux d'épargne (rapporté à leur revenu disponible) est remonté à 4,8% en décembre 2009, leur plus haut niveau depuis le mois de juin, tandis que leur revenu disponible ralentissait sa progression, à 0,4%, après une hausse de 0,5% en novembre de la même année.

Les revenus totaux des ménages ont progressé en décembre dernier de 0,4% par rapport à novembre, après avoir crû de 0,5% le mois précédent, ce qui est conforme aux prévisions des analystes.

L'inflation liée aux dépenses de consommation des ménages américains s'est quant à elle accélérée en décembre pour atteindre 2,1% en glissement annuel, selon l'indice PCE servant de référence à la politique monétaire de la banque centrale des États-Unis (Fed).

Cette hausse des prix est supérieure au niveau jugé souhaitable par la Fed, dont l'objectif de croissance des prix est compris entre 1,7% et 2%.

La Fed maintient son taux directeur à quasi zéro depuis la mi-décembre 2008. Elle a redit fin janvier que la conjoncture économique, et notamment la faible menace de l'inflation, devrait justifier un taux directeur extrêmement bas pendant longtemps, ce qui doit permettre à la reprise de l'économie américaine entamée à l'été de gagner en puissance.

AFP/VNA/CVN

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