Le président français Nicolas Sarkozy promet une baisse du chômage

Le président Nicolas Sarkozy a promis une baisse du chômage "dans les semaines et les mois qui viennent" à des Français dont l'emploi est la première préoccupation, le 25 janvier lors d'une émission sur la chaîne TF1.

"La France a pris de plein fouet" la crise économique, a déclaré le président Nicolas Sarkozy. Elle a "résisté plutôt mieux que les autres, puisque le chômage a doublé aux États-Unis, doublé en Espagne, augmenté de 60% au Royaume-Uni. Un seul pays a fait mieux que nous en la matière, c'est l'Allemagne", a-t-il souligné. "Nous, on a quand même pris 450.000 chômeurs en plus" mais "c'est en train de se retourner", a-t-il affirmé. "Je sais que dans les semaines et les mois qui viennent, vous verrez reculer le chômage dans notre pays", qui compte actuellement quelque 2,6 millions de chômeurs, a-t-il poursuivi.

Le président français répondait aux questions de 11 Français sélectionnés par TF1, alors que sa popularité est au plus bas et que le pays s'engage dans la campagne pour les élections régionales des 14 et 21 mars, qui s'annoncent très périlleuses pour la droite au pouvoir. "Quand des millions de gens votent, mon devoir c'est de les écouter, bien sûr, naturellement", a-t-il déclaré à propos de ce scrutin.

Le président français a également confirmé, au cours de cette émission sur la chaîne TF1 à une heure de très grande écoute, que son gouvernement proposerait "avant la fin de l'année" une réforme des retraites, et dans les prochaines semaines des solutions pour les chômeurs en fin de droits d'indemnisation.

Interrogé sur la position française face à l'immigration quelques jours après la découverte de 123 Kurdes de Syrie, débarqués par des passeurs sur une plage de Corse (Sud), Nicolas Sarkozy a assuré qu'il ne laisserait pas la France "désarmée" face aux flux de clandestins, prévenant que tous les migrants ne pouvant prétendre au statut de réfugié politique seraient "raccompagnés chez eux".

Enfin, à 3 jours d'une conférence internationale à Londres sur l'Afghanistan, le président français a annoncé que son pays, quatrième pourvoyeur de troupes en Afghanistan, avec quelque 3.750 soldats engagés sur le théâtre d'opérations, n'enverrait pas de "soldats combattants" supplémentaires, mais restait ouverte à l'envoi de formateurs pour aider les forces afghanes.

Évoquant le sort de 2 journalistes français enlevés le 30 décembre dernier dans la province afghane de Kapisa (Est), il a affirmé que les otages étaient "en vie, en bonne santé, mais la situation est extrêmement difficile et extrêmement périlleuse".

Défendant son programme de "réformes", même celles qui ont été peu appréciées par ses électeurs comme la taxe carbone (fiscalité verte), tout au long de l'émission, Nicolas Sarkozy a refusé de se prononcer sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2012. Sa décision sera prise "le moment venu", a-t-il dit.

AFP/VN/CVN

(27/01/2010)

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