R. de Corée : dernière audience dans le procès en destitution du président

Plus de deux mois et demi après la brève proclamation de la Loi martiale en République de Corée, la Cour constitutionnelle a entamé mardi 25 février la dernière audience du procès en destitution du président Yoon Suk Yeol avant de décider de son sort, entre déchéance définitive et retour au pouvoir.

>> La Cour constitutionnelle donnera la priorité à la procédure de destitution de Yoon Suk-yeol

>> Le Service de sécurité refuse de recevoir les documents de destitution du président

>> Le Parti démocrate va lancer une procédure de destitution contre le PM

>> République de Corée : le Parlement vote la nomination des juges de la Cour constitutionnelle

>> Le parquet sud-coréen inculpe le président Yoon pour insurrection

Le président suspendu de la République de Corée, Yoon Suk Yeol, lors d'une audience à la Cour constitutionnelle de Séoul, le 20 février. 
Photo : Xinhua/VNA/CVN

M. Yoon n'était pas présent au début de cette 11e et ultime audience qui a démarré à 14h00 (05h00 GMT).

La République de Corée navigue en plein chaos politique depuis que l'ancien procureur vedette a mis fin au régime civil en l'espace de quelques heures, le 3 décembre, dans un coup de force rapidement contrecarré par les députés.

Successivement suspendu par l'Assemblée nationale, arrêté - une première pour un chef d'État en titre dans le pays - puis placé en détention, M. Yoon est parallèlement jugé depuis le 20 février par le tribunal central de Séoul pour "insurrection", un crime passible de la peine de mort.

Les huit juges de la Cour constitutionnelle, eux, se retireront mardi 25 février pour délibérer. Il leur faudra choisir entre entériner la motion de destitution votée par le Parlement et ainsi démettre définitivement le dirigeant conservateur, ou bien le rétablir dans ses fonctions.

Les deux ex-présidents à s'être retrouvés dans cette situation, Park Geun-hye (destituée et emprisonnée) et Roh Moo-hyun (réinvesti), avaient connu leur sort respectivement 11 et 14 jours après la fin des débats.

Si M. Yoon était destitué, une nouvelle élection présidentielle devrait avoir lieu dans les 60 jours. Cette issue requiert le vote favorable de six juges, avec un verdict attendu mi-mars.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top