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Le président de l'Équateur, Daniel Noboa, lors d'un événement en banlieue de Quito, le 22 janvier 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Buenaño, général à la retraite et ancien commandant de police dans des zones parmi les plus troublées du pays, avait été choisi samedi dernier 15 février pour succéder à l'avocate Monica Palencia, une proche de M. Noboa.
Jusqu'à vendredi après-midi 21 février, il dirigeait les opérations de police dans la province côtière d'El Oro (Sud-Ouest), selon des images du ministère.
Aucune information supplémentaire n'a été donnée sur les raisons de son départ.
"John Reimberg prendra la direction du ministère de l'Intérieur, garantissant ainsi la continuité de la gestion et de l'engagement du pays en faveur de la sécurité", a déclaré le Secrétariat présidentiel à la communication (Segcom) dans un communiqué.
Le nouveau ministre est un spécialiste de la gestion des risques et de la sécurité portuaire et douanière, qui a travaillé avec des organisations internationales pour élaborer des stratégies de lutte contre la contrebande, a-t-il ajouté.
La lutte contre la criminalité et les gangs liés au trafic de drogue est le principal cheval de bataille de Daniel Noboa, qui cherchera à se faire réélire le 13 avril face à la candidate de gauche Luisa Gonzalez.
M. Noboa a devancé Mme Gonzalez de 0,2 point de pourcentage au premier tour, selon les résultats du Conseil national électoral (CNE) publiés mardi 18 février.
Les rivalités pour le contrôle du trafic de drogue, impliquant des cellules de cartels mexicains, ont déclenché une violence sans précédent en Equateur.
En 2023, le pays a connu un taux record de 47 homicides pour 100.000 habitants. Ce chiffre a reculé à 38 en 2024, selon les données officielles.
AFP/VNA/CVN