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Le président par intérim de la République de Corée, Han Duck Soo, lors d'une réunion du cabinet à Séoul le 14 décembre. |
Photo : Yonhap/VNA/CVN |
Lors d'une réunion télévisée, Park Chan-dae a annoncé que son parti entamerait rapidement une procédure de destitution contre M. Han, qui a clairement indiqué qu'il ne promulguerait pas de projets de loi visant à nommer des conseillers spéciaux et à enquêter sur les accusations d'insurrection du président destitué et les scandales impliquant son épouse.
Deux projets de loi ont été adoptés par l'Assemblée nationale le 12 décembre et le Parti démocrate a averti que si le président par intérim ne les promulguait pas avant le 24 décembre, il lancerait une procédure de destitution à son encontre.
M. Yoon, qui a été désigné par les services d'enquête comme suspect de trahison, a déclaré une loi martiale d'urgence dans la nuit du 3 décembre, mais celle-ci a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
La motion de destitution contre M. Yoon a été adoptée par l'Assemblée nationale le 14 décembre et transmise à la Cour constitutionnelle pour qu'elle en délibère pendant une durée maximale de 180 jours, au cours desquels les pouvoirs présidentiels de M. Yoon sont suspendus.
M. Yoon a été confronté à des scandales impliquant son épouse Kim Keon-hee pendant la campagne présidentielle et depuis qu'il a décroché le mandat unique de cinq ans en mai 2022.
Xinhua/VNA/CVN