À la veille de l'investiture prévue par la Knesset (parlement) du nouveau gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, le chef de file de la droite, le président syrien Bachar al-Assad a mis à profit son discours d'ouverture du sommet pour affirmer que les Arabes n'avaient "pas de vrai partenaire dans le processus de paix" avec Israël.
Pour sa part, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté les dirigeants arabes à contribuer à une réconciliation des partis palestiniens rivaux sous l'autorité du président Mahmoud Abbas.
Dans un discours à l'ouverture du sommet, M. Ban a estimé qu'il revenait aux dirigeants arabes d'assurer "la réconciliation palestinienne sous la direction du président Abbas". "Votre appui à l'unité est nécessaire pour que les efforts dans ce sens aboutissent", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'ONU s'est dit "gravement préoccupé" par la situation à Gaza, affirmant que "la situation aux points de passage (était) intolérable". La solution consiste en "un cessez-le-feu durable, des points de passage ouverts et la réconciliation palestinienne sous la direction du président Abbas", a-t-il dit.
De plus, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé le prochain gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu à geler la colonisation dans les territoires occupés. "Le nouveau gouvernement israélien (...) doit geler la colonisation, mettre fin aux mesures unilatérales à Jérusalem (NDLR : Jérusalem-Est occupée) et poursuive les négociations" avec les Palestiniens en vue de parvenir à un règlement de paix, a déclaré M. Ban. Il a aussi demandé au prochain gouvernement israélien d'alléger le blocus de la bande de Gaza. Le nouveau gouvernement doit permettre aux personnes et aux biens de circuler, a-t-il dit.
M. Ban s'est, en outre, dit "encouragé" par l'engagement de la nouvelle administration américaine du président Barack Obama à faire du processus de paix au Proche-Orient "une priorité majeure".
En outre, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé le 30 mars le Soudan à annuler l'expulsion du Darfour de 13 des plus importantes ONG internationales, dans un discours prononcé à Doha en présence du président soudanais Omar el-Béchir.
"Je reste très préoccupé par la décision du gouvernement (soudanais) d'expulser d'importantes organisations non-gouvernementales et de suspendre le travail de 3 ONG nationales qui fournissent des services essentiels à la vie de plus d'un million de personnes" dans cette province de l'Ouest du Soudan en proie à la guerre civile depuis 2003. "J'appelle une fois de plus les autorités soudanaises à revenir sur cette décision", a-t-il affirmé.
Le président soudanais Omar el-Béchir a appelé le 30 mars les dirigeants arabes réunis à Doha à rejeter le mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) et à demander son annulation.
XINHUA-AFP/VNA/CVN