Il a précisé que 700 personnes, dont des militaires et des policiers, restaient mobilisées hier matin pour les recherches alors qu'on restait sans nouvelle de 102 personnes. "Nous allons élargir la zone des recherches", a-t-il ajouté.
Les centaines d'habitants ayant perdu leur logement ont été accueillis dans des structures provisoires ou chez des proches. La digue de terre d'une dizaine de mètres de haut protégeant le lac artificiel de Situ Gintung, au sud de Jakarta, s'est rompue sur une vingtaine de mètres peu avant l'aube vendredi. La quasi-totalité de l'eau du lac, qui s'étend sur une vingtaine d'hectares avec une capacité d'environ 2 millions de m3, s'est alors rapidement vidée.
Environ 500 habitations ont été dévastées, l'eau emportant des toits, et parfois des murs. Des habitants ont comparé le désastre à un tsunami en raison de sa soudaineté et de sa force.
Les zones les plus touchées sont extrêmement peuplées et construites essentiellement de petites maisons peu solides, dont certaines ont été établies sur le flanc même de la digue de terre, construite à l'origine dans les années 1930 durant la colonisation néerlandaise.
La digue s'est rompue après plusieurs jours de fortes précipitations à la fin de la saison des pluies en Indonésie. Des habitants et des associations de citoyens ont mis en cause son manque d'entretien, alors que des fuites avaient été signalées ces dernières semaines, et l'urbanisation sauvage.
AFP/VNA/CVN