Tant le gouvernement palestinien que le gouvernement israélien "doivent respecter les engagements pris par le passé, en particulier la solution à 2 États et la reconnaissance de tous les accords des dernières années", a déclaré le chef de la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, lors d'une réunion avec ses homologues européens à Hluboka nad Vltavou, dans le Sud de la République tchèque.
Si le nouveau gouvernement israélien que présentera Benjamin Netanyahu ne respectait pas cette condition, "les relations deviendraient très difficiles et nous devrions discuter des conséquences que l'UE en tirerait lors de notre prochaine réunion ministérielle", prévue fin avril, a-t-il ajouté.
M. Netanyahu est en train de parachever la formation d'un cabinet de droite, mais auquel se sont finalement ralliés les travaillistes.
Le futur Premier ministre israélien s'est toujours dit hostile à la création d'un État palestinien souverain. Il envisage uniquement pour les Palestiniens une autonomie élargie, ce qu'ils refusent catégoriquement, et évoque une "paix économique" prévoyant l'amélioration des conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie aux plans économique et de la sécurité.
Plusieurs autres ministres des Affaires étrangères de l'UE ont également jugé qu'un gouvernement israélien qui n'accepterait pas la solution de 2 États palestinien et israélien vivant côte à côte serait inacceptable.
AFP/VNA/CVN