"L'euro n'est pas seulement un projet économique, mais également politique", a déclaré la chancelière au cours d'une conférence de presse à Ljubljana, défendant l'idée d'un gouvernement économique de la zone euro proposée à la mi-août en tandem avec la France.
Paris et Berlin s'étaient prononcés en faveur d'un gouvernement économique de la zone euro, d'une règle d'or budgétaire, d'une taxe sur les transactions financières et d'une convergence fiscale.
"En discuter ne suffit pas, nous devons prendre des mesures comme la France le fait en se fixant l'objectif de préparer une imposition des sociétés" alignée sur les règles en vigueur en Allemagne, a-t-elle dit. M. Pahor a apporté son soutien à l'initiative franco-allemande qui ne fait pas l'unanimité en Europe, la qualifiant de "pas dans la bonne direction".
Dans une déclaration commune, Angela Merkel et Borut Pahor ont affirmé leur volonté "de renforcer ensemble la stabilité de la zone euro" et d'approfondir la coopération bilatérale.
Ils ont aussi évoqué les perspectives d'entrée dans l'Union européenne des pays des Balkans de l'ouest, pour laquelle s'engage activement la Slovénie, membre de l'UE depuis 2004 et de la zone euro depuis 2007.
Lors d'une visite à Belgrade il y a une semaine, la chancelière avait posé plusieurs conditions pour que la Serbie obtienne le statut de candidat à l'Union européenne à la fin de l'année, en particulier une nette amélioration de ses relations avec le Kosovo.
AFP/VNA/CVN