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| Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. |
| Photo : EPA/VNA/CVN |
Les coupes de l'aide des États-Unis – historiquement de loin son plus grand donateur - ont obligé l'OMS à réviser à la baisse ses attentes : le budget 2026-2027 initialement approuvé a été réduit d'environ 20% (de 5,3 milliards à 4,2 milliards) en mai.
"Cette année a été l'une des plus difficiles de l'histoire de l'OMS, car nous avons dû mener à bien un processus difficile mais nécessaire de priorisation et de réorganisation, qui a entraîné une réduction significative de nos effectifs", a déclaré le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une réunion avec les États membres de l'organisation.
"Nous approchons maintenant de la fin de ce processus" et l'OMS a pour l'instant obtenu 75% du financement nécessaire pour 2026-2027, a-t-il annoncé. "C'est une meilleure situation que celle dans laquelle nous nous trouvions à ce stade lors de n'importe quel autre exercice biennal", a-t-il affirmé.
Mais l'OMS doit encore trouver un milliard de dollars pour boucler le budget alors que "nous sommes dans un environnement beaucoup moins favorable à la mobilisation de ressources que par le passé", a-t-il relevé.
Les pays membres de l'OMS ont donné leur feu vert en mai à une deuxième augmentation de 20% des cotisations obligatoires. Mais cela ne suffit pas car l'OMS reste en grande majorité financée par des contributions volontaires des États.
Comme beaucoup d'autres organisations touchées par la baisse de l'aide internationale, l'OMS a lancé un processus pour prioriser ses activités. Elle se concentre notamment sur les plus démunis, dans les endroits les plus difficiles.
Conséquence concrète de ces réductions, des milliers d'établissements de santé ont dû réduire leurs services à travers le monde, voire suspendre leurs activités. "Nous avons également mis en œuvre diverses mesures de réduction des coûts, dont des réductions des frais de déplacement" et proposé des retraites anticipées, a indiqué M. Tedros.
Sans l'ensemble de ces mesures, l'OMS estime qu'elle aurait dû se séparer d'environ 2.900 collaborateurs dans le monde, alors qu'elle disposait de quelque 9.400 employés début janvier. "Nous avons ainsi pu limiter à 1.282 le nombre de suppressions de postes", a indiqué M. Tedros, en expliquant que la majorité d'entre eux (1.089 personnes) était des départs à la retraites, des fins de contrat et des départs volontaires.
APS/VNA/CVN



