Les forces armées ont défilé le 26 novembre dans la ville, arborant de nouveaux équipements acquis dans le cadre d'une enveloppe gouvernementale de 27 millions de dollars dédiée au renforcement de la sécurité.
Des prières et des veillées devaient se tenir tout au long de la journée aux abords des lieux où périrent les victimes, parmi lesquelles 25 étrangers, dans cette série d'attaques qualifiée de "11-Septembre indien".
Des responsables religieux ainsi que des diplomates représentant les pays dont étaient issues les victimes étrangères ont allumé le 25 novembre des bougies dans une synagogue de Bombay, appelant à lutter ensemble contre l'extrémisme dans le monde.
Dans la soirée du 26 novembre 2008, 10 hommes lourdement armés, débarqués par bateau, avaient pris d'assaut 2 hôtels de luxe, un restaurant touristique, un centre culturel juif et la principale gare ferro- viaire.
Ce jour du souvenir survient dans un contexte où le gouvernement indien continue de maintenir la pression sur Islamabad, lui demandant d'éradiquer les mouvements terroristes agissant sur son territoire.
L'Inde et les États-Unis accusent un groupe armé extrémiste musulman Lashkar-e-Taïba (LeT), basé au Pakistan, d'avoir organisé et perpétré ces attaques. New Delhi soupçonne que les 10 assaillants pakistanais, dont un seul a survécu, ont reçu un soutien logistique des services de renseignements pakistanais.
Un tribunal spécial au Pakistan a mis formellement en accusation 7 Pakistanais soupçonnés d'avoir participé à l'élaboration de ces attaques coordonnées, a annoncé le 25 novembre un de leurs avocats.
AFP/VNA/CVN