"Une relation stratégique qui ne serait pas soutenue par une relation économique forte aurait peu de chances de prospérer", a souligné M. Singh, arrivé dimanche aux États-Unis, où il a entamé sa première visite d'État depuis que le président Barack Obama occupe la Maison Blanche. Une cérémonie d'accueil et un dîner d'honneur devaient être organisés le 24 novembre.
Le Premier ministre indien, qui a présenté l'Inde comme "un marché dynamique de plus d'un milliard de personnes dont le pouvoir d'achat s'accroît régulièrement", a lancé un appel à investir dans des secteurs longtemps restés tabous, comme le nucléaire et la défense.
L'accord historique signé sous l'administration Bush entre les États-Unis et l'Inde a permis à New Delhi de sortir d'un long isolement en matière de nucléaire civil, en dépit de son refus de signer le Traité de non-prolifération. M. Obama a promis d'avancer dans l'application de ce traité, malgré l'opposition initiale de certains démocrates. "L'accord nucléaire a été une étape historique des relations américano-indiennes", a souligné le Premier ministre indien.
M. Singh a par ailleurs indiqué qu'il signerait des accords de coopération avec Barack Obama portant sur des secteurs spécifiques, comme les énergies propres.
Malgré une amélioration de leurs relations, l'Inde et les États-Unis s'opposent sur les efforts que chacun doit faire pour combattre le réchauffement climatique, dans la perspective du sommet de l'ONU sur le climat le mois prochain à Copenhague.
AFP/VNA/CVN