"J'ai exprimé l'opinion que seul le processus de négociation, des garanties et une implication multilatérales peuvent conduire au succès du règlement politique du problème du nucléaire dans la péninsule coréenne", a-t-il déclaré. La Russie (...) ne peut regarder calmement comment on construit et on teste une arme nucléaire, a-t-il souligné, notant "qu'il n'y a pas d'alternative réelle aux négociations".
M. Mironov a cependant indiqué comprendre "les craintes de Pyongyang en raison de la présence (à ses frontières) de la puissante machine militaire constituée par l'alliance États-Unis, Corée du Sud et Japon".
La RPD de Corée a claqué en avril la porte des négociations à Six (États-Unis, 2 Corée, Chine, Russie, Japon) sur l'arrêt de son programme nucléaire. Elle s'est cependant déclarée prête, début octobre, à reprendre les tractations entamées en 2003 à condition d'avoir au préalable un dialogue bilatéral avec les États-Unis.
Un émissaire américain, Stephen Bosworth, se rendra d'ailleurs en RPD de Corée le 8 décembre pour des pourparlers directs avec Pyongyang, a annoncé à Séoul le président des États-Unis, Barack Obama.
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, a lui souligné le 24 novembre que la Russie "juge positif tout format de négociations" avec Pyongyang.
AFP/VNA/CVN