Les musulmans entament le pèlerinage de La Mecque

Des centaines de milliers de fidèles ont convergé le 25 novembre, sous de fortes pluies, vers la vallée de Mina près de La Mecque, après avoir accompli le premier rite d'un pèlerinage placé sous haute surveillance médicale pour éviter la propagation de la grippe H1N1.

D'importants moyens ont également été déployés pour éviter les bousculades et garantir la sécurité des pèlerins, une foule de plus de 2 millions de personnes qui constitue le plus grand rassemblement humain annuel.

Les services de la défense civile ont annoncé qu'aucun incident n'avait été signalé en fin d'après-midi, à l'issue du premier rite du hajj, 7 circonvolutions autour de la Kaaba.

S'abritant sous des parapluies, les pèlerins en tunique immaculée se sont dirigés, à pied ou en bus, de la ville sainte de l'islam vers la vallée rocailleuse de Mina, où ils doivent passer la nuit dans des tentes ignifugées et climatisées dressées par les autorités saoudiennes. Ils devaient se rendre le 26 novembre au mont Arafat, appelé aussi mont de la Miséricorde, moment fort du pèlerinage.

Les 8 km séparant La Mecque de Mina ont été entièrement bloqués par d'innombrables bus transportant les pèlerins, immobilisés par la pluie.

Les responsables du pèlerinage ont craint des inondations dans la ville sainte, alors que les intempéries ont fait au moins 11 morts à Jeddah, à 80 km au nord-ouest, selon la sécurité civile.

La pluie pourrait augmenter les risques pour les pèlerins, a admis le porte-parole du ministère saoudien de la Santé, Khaled Mirghalani, soulignant que les autorités avaient "prévu cette possibilité".

Selon une source officielle, 1,6 million de pèlerins étrangers ont fait le déplacement cette année, auxquels s'ajoutent des centaines de milliers de fidèles saoudiens.

Cette gigantesque concentration humaine fait craindre une propagation de la grippe H1N1. Vingt mille personnes sont affectées aux services médicaux du hajj et d'importants moyens techniques ont été mis en place.

Peu de pèlerins portaient des masques pour aller à Mina, malgré les injonctions des autorités. La route était sillonnée de cliniques mobiles et d'ambulances.

Des caméras thermiques ont également été placées aux entrées de la vallée pour détecter les pèlerins ayant une température élevée.

Ryad a toutefois écarté le risque d'une pandémie durant le hajj, marqué jusqu'ici par l'annonce de 4 cas mortels parmi les fidèles.

"Il y a jusqu'ici 67 cas prouvés ou suspectés de grippe H1N1", a déclaré M. Mirghalani, précisant que 60 d'entre eux ont été hospitalisés. "Tout se passe bien", a-t-il ajouté.

Plus que le virus, les autorités saoudiennes redoutent les bousculades et les mouvements de panique comme en 2006, où 364 personnes étaient mortes. Près de 100.000 agents des forces de l'ordre ont été mobilisés pour assurer la sécurité. Les dirigeants saoudiens avaient mis en garde contre toute manifestation politique pendant le pèlerinage.

AFP/VNA/CVN

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