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Un partisan porte un carton à taille humaine représentant le président équatorien Daniel Noboa lors d'un rassemblement de campagne à Guayaquil, en Équateur, le 6 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'Équateur traverse un moment très difficile, je pense que c'est la pire crise depuis notre retour à la démocratie" il y a presque un demi-siècle, juge l'analyste politique local Leonardo Laso.
Daniel Noboa, 37 ans, fils d'un milliardaire roi de la banane, avait créé la surprise en 2023 en se faisant élire, après une campagne marquée par l'assassinat d'un candidat, Fernando Villavicencio. M. Noboa avait séduit par son discours ferme, malgré sa maigre expérience en politique.
"L'Équateur a déjà changé et veut continuer à changer, il veut consolider son triomphe", a déclaré cette semaine ce néo-libéral qui se dit de centre-gauche.
Au terme de son court mandat, ce sportif actif sur les réseaux sociaux est applaudi par de nombreux Equatoriens pour son offensive spectaculaire contre le narcotrafic, à renfort d'états d'urgence, entre militarisation des rues et programmes de construction de prisons.
Face à lui, en tête parmi les 15 autres candidats en lice, Luisa Gonzalez, avocate évangélique de 47 ans et ex-députée, aspire à être la première présidente élue d'Equateur, avec un programme promettant plus de sécurité, teinté de respect des droits humains.
Le vote est obligatoire entre 18 et 65 ans pour les quelque 14 millions d'électeurs appelés aux urnes de 07h00 à 17h00 locales (12h00 à 22h00 GMT). Le second tour est prévu pour le 13 avril.
AFP/VNA/CVN