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Les policiers en patrouille à Quito, en Équateur. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le gouvernement justifie cette décision dans son décret par le fait que "la criminalité a augmenté jusqu'à atteindre un degré d'intensité alarmant et inhabituel".
"Les forces armées et la police nationale sont habilitées à empêcher et à démanteler les réunions dans les espaces publics lorsque d'éventuelles menaces à la sécurité sont identifiées", prévoit le décret.
L'état d'urgence s'appliquera pendant 60 jours dans les provinces côtières de Guayas, Los Rios, Manabi, Santa Elena et El Oro et dans la juridiction de Camilo Ponce Enriquez, précise le décret.
Si la Cour constitutionnelle a validé le premier état d'urgence décrété par le président Rafael Noboa au début de l'année et en vigueur pendant 90 jours dans tout le pays, elle a ensuite jugé inconstitutionnels deux états d'urgence couvrant plusieurs provinces, décrétés depuis, rapporte l'agence Efe.
En janvier, l'évasion d'un chef de gang d'une prison de haute sécurité avait déclenché de violents soulèvements de groupes de narcotrafiquants qui ont entraîné des émeutes dans des prisons, des attaques contre la presse, des explosions de voitures piégées, la prise d'otages temporaire de quelque 200 agents pénitentiaires et policiers, ainsi qu'une vingtaine de morts.
Engagé dans une lutte contre les gangs de narcotrafiquants, le président équatorien Daniel Noboa avait alors instauré l'état d'urgence, en vigueur durant les 90 jours permis par la loi.
AFP/VNA/CVN