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Patrouille de police équatorienne à Quito, après que le président Daniel Noboa a déclaré l'état de "conflit armé dans le pays", le 9 janvier. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous sommes pratiquement, oui, dans un conflit armé non international. Nous luttons pour la paix nationale. Nous luttons également contre les groupes terroristes qui comptent aujourd'hui plus de 20.000 personnes", a déclaré M. Noboa lors d'un entretien accordé à "Radio Canela", à Quito.
Le gouvernement équatorien a identifié les membres de 22 organisations criminelles comme étant des "terroristes" dans un décret publié mardi qui confirme l'état de "conflit armé interne", ce qui permet de déployer les forces armées pour combattre les gangs.
"Lorsqu'il s'agit de terroristes et que nous vivons dans un état de guerre, d'autres lois s'appliquent. Le droit international humanitaire s'applique également", a précisé M. Noboa, homme d'affaires et politicien de 36 ans qui a pris le pouvoir il y a moins de deux mois, le 23 novembre.
Le décret "est un message indiquant que nous n'allons pas céder, que nous n'allons pas laisser la société mourir lentement, mais qu'aujourd'hui nous allons les combattre, qu'aujourd'hui nous allons apporter des solutions et que bientôt nous apporterons la paix aux familles équatoriennes", a-t-il ajouté.
L'Équateur a récemment été plongé dans un climat de violence semblant échapper à tout contrôle lundi 8 et mardi 9 janvier, lorsque des émeutes ont éclaté dans plusieurs prisons, que des explosions ont retenti dans un certain nombre de villes et que des hommes armés ont fait irruption sur un plateau de télévision au cours d'une émission en direct, ce qui a donné lieu à 13 arrestations, à l'incendie de véhicules et à l'enlèvement d'officiers de police.
Xinhua/VNA/CVN