Après avoir rencontré dans la matinée le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki à Bagdad, le sénateur de l'État du Delaware est arrivé à l'aéroport de Kirkouk où il a rencontré le gouverneur Abdel Rahmane et son adjoint Rakan Al-Joubouri, ainsi que les représentants des différentes communautés de Kirkouk, rapporte un journaliste de l'AFP.
"La résolution des problèmes de Kirkouk est une préoccupation majeure pour le gouvernement américain en Irak. La nouvelle administration est très inquiète par rapport au conflit à Kirkouk et j'appelle tous les partis politiques en Irak à trouver un consensus qui résoudra ce conflit", a déclaré Joe Biden, dans des propos traduits de l'anglais à l'arabe.
Kirkouk, à 255 km au nord de Bagdad, est un concentré des défis et problèmes irakiens. Riche en pétrole, la province compte plusieurs communautés qui se disputent le pouvoir : des Kurdes, qui souhaitent son rattachement au Kurdistan irakien, des Turcomans, qui se considèrent comme ses habitants historiques, des Assyro-chaldéens (chrétiens) ou des Arabes, souvent arrivés à l'occasion de la politique d'arabisation forcée de Saddam Hussein.
Le 13 janvier matin, MM. Biden et Maliki ont parlé "des progrès en matière de sécurité et de politique (...), ainsi que du renforcement de l'armée irakienne qui reprendra les rênes après le retrait des troupes étrangères d'Irak", selon un communiqué du Premier ministre irakien.
Lundi, sa première étape irakienne l'avait mené à Bassorah (Sud), où il avait parlé de la reconstruction du pays et du problème de la sécurité avec des officiers de la Force multinationale en Irak, ajoute-t-on de même source. L'aéroport de Bassorah accueille la principale base militaire britannique. Il avait ensuite rencontré lundi après-midi le président irakien Jalal Talabani et le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari.
AFP/VNA/CVN