Le Premier ministre indien Manmohan Singh avait accusé la semaine dernière des officines de l'État pakistanais -c'est-à-dire, sans les désigner explicitement, les services de renseignement (Inter-services intelligence, ISI)- d'avoir apporté leur "soutien" aux attentats islamistes de Bombay commis du 26 au 29 novembre 2008 (174 tués, dont 26 étrangers et 9 des 10 assaillants).
L'Inde, les États-Unis et la Grande-Bretagne imputent ce carnage au Lashkar-e-Taïba (LeT), un groupe islamiste armé clandestin pakistanais. Ce dernier a démenti toute implication. "Ce qui est pertinent, c'est l'approche de l'État pakistanais vis-à-vis du LeT et la manière dont il lutte contre cette menace", a relevé M. Miliband.
En décembre, les autorités pakistanaises avaient fait arrêter des dizaines de personnes membres ou proches du LeT. "Nous comptons sur l'État pakistanais pour qu'il remplisse son engagement (...). Il est important que ceux qui ont été interpellés soient traduits en justice", a plaidé le ministre britannique.
AFP/VNA/CVN