L'ancien Premier ministre britannique a ajouté à l'issue d'un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak que les discussions étaient dans une "phase sensible" et portaient sur la question de la lutte contre les activités de contrebande entre Gaza et l'Égypte et sur celle de l'ouverture des points de passage du territoire palestinien. L'émissaire du Quartette (ONU, États-Unis, Union européenne et Russie) a dit espérer qu'un cessez-le-feu serait conclu dans les prochains jours.
Le 12 janvier, une délégation du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a rencontré pour la seconde journée consécutive le chef des renseignements égyptiens, Omar Souleimane, pour discuter du plan de paix élaboré par l'Égypte. Un responsable du Hamas a déclaré que le mouvement islamiste rejetait certains aspects de cette initiative, qui appelle à une trêve permettant l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, à des négociations israélo-palestiniennes et à la reprise des discussions interpalestiniennes.
De son côté, le général de réserve Amos Gilad, principal conseiller du ministre de la défense Ehud Barak, a reporté la visite qu'il devait effectuer le 12 janvier au Caire.
Sur le terrain, Israël maintenait le 12 janvier la pression sur le Hamas dans la bande de Gaza, où son offensive a fait plus de 900 morts, en déployant des renforts de réservistes.
L'Indonésie et la Syrie ont demandé le 12 janvier aux Nations unies d'adopter une résolution plus ferme pour qu'Israël cesse ses attaques dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué rendu public à Jakarta à l'issue de son entretien avec le Premier ministre syrien Muhammad Naji Otri, le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a exprimé sa déception au sujet de l'indifférence d'Israël vis-à-vis de la récente résolution onusienne sur l'arrêt des frappes à Gaza.
En Europe, des dizaines de milliers de personnes sont descendues le 11 janvier dans les rues de plusieurs villes pour dénoncer l'offensive israélienne à Gaza. Les manifestants demandaient la fin des "massacres" et une réaction plus ferme de l'Union européenne face à l'offensive israélienne à Gaza.
XINHUA-AFP/VNA/CVN