Les élus du principal bloc politique sunnite, le Front de la concorde nationale, projetaient de nommer Iyad al-Samarraï, un des principaux leaders du Parti islamique irakien, au poste de président du parlement, mais d'autres partis sunnites se sont opposés à cette initiative.
En vertu d'une règle non écrite sur le partage des pouvoirs, les élus sunnites choisissent le président du parlement dont la candidature doit ensuite être approuvée par la majorité des députés.
"Aujourd'hui il y a eu beaucoup de discussions au sein des différentes entités politiques, mais il y a eu des désaccords sur la nomination d'un nouveau président", a déclaré Khaled al-Attiya, vice-président du parlement.
"Du temps supplémentaire a été accordé pour négocier la nomination, mais les discussions devraient se terminer d'ici le 14 ou le 15 janvier", a-t-il ajouté. "Iyad al-Samarraï est le candidat", avait indiqué plus tôt dans la journée une source parlementaire sous couvert de l'anonymat, après une session parlementaire mouvementée samedi.
La désignation du président du parlement était supposée se faire le 11 janvier.
Elle devait intervenir après des semaines de tractations politiques visant à remplacer Mahmoud Machhadani qui avait démissionné le 23 décembre sous la pression des élus kurdes et chiites.
Pour être élu, M. Samarraï a besoin du soutien de la moitié plus un siège des 275 élus du parlement.
AFP/VNA/CVN