Cette Autorité d'information financière (AIF) voit le jour dans le cadre d'une loi ("motu proprio"), qui devrait permettre à terme au Vatican de se mettre en conformité avec les normes internationales de lutte contre le blanchiment et intégrer "la liste blanche" de l'OCDE et du GAFI.
Dans une "lettre apostolique" exposant les motifs de cette loi, le pape affirme "d'ailleurs approuver l'engagement de la communauté internationale pour prévenir et lutter contre le phénomène du blanchiment et du financement du terrorisme". "Le Saint-Siège entend faire sienne ces règles", ajoute-t-il.
Pour le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, "cela permettra d'éviter à l'avenir ces erreurs qui deviennent si facilement motif de +scandale+ pour l'opinion publique et pour les fidèles". "En somme, l'Église sera plus crédible face à la communauté internationale et ses membres", s'est-il réjoui.
La banque du Vatican, l'Institut des Oeuvres religieuses (IOR), a été au centre d'un scandale retentissant dans les années 1980, provoqué par la faillite en 1982 de la banque italienne privée Banco Ambrosiano, dont l'IOR était le principal actionnaire.
AFP/VNA/CVN