La commémoration a symboliquement démarré en haut de l'avenue des Champs Élysées à Paris, avec la projection pendant 90 minutes des visages des journalistes de la chaîne de télévision publique France 3, Stéphane Taponier, 48 ans et Hervé Ghesquière, 47 ans, sur le monument de l'Arc de Triomphe.
Sur la façade de l'Hôtel de Ville de Paris, deux portraits des journalistes ont également été accrochés, surmontés d'une banderole "Un an! Libérons-les".
"Je tiens à assurer (aux familles) qu'à Paris comme sur le terrain, en Afghanistan, tous les services de l'État sont pleinement mobilisés et mettent tout en œuvre pour que nos deux compatriotes, ainsi que leurs (trois) accompagnateurs afghans, puissent retrouver leur liberté", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, dans un communiqué. "La libération de tous nos compatriotes retenus en otage est une priorité absolue" pour le président Nicolas Sarkozy, a-t-elle ajouté.
Selon le comité de soutien, leur libération est en grande partie liée à la remise en liberté de talibans détenus par le régime de Kaboul.
Le 28 décembre, une vidéo des deux hommes, obtenue par le ministère des Affaires étrangères et qui daterait de mi-novembre, a été diffusée à leurs proches.
"Ils sont en bonne santé. Un point c'est tout, on n'en sait pas plus. C'est très court comme message", a déclaré le père de Stéphane Taponier, Gérard Taponier. "Ils demandent qu'on les libère le plus rapidement possible, que le gouvernement (français) fasse le maximum. Ils sont très amaigris, mais ils ont bon moral".
Des rassemblements doivent aussi avoir lieu à Marseille (Sud), Strasbourg (Est), Chambéry (Centre-Est), Dax (Sud-Ouest). À Montpellier (Sud-Est), ville 'où est originaire Stéphane Taponier, un grand concert de soutien est programmé sur le parvis de l'Opéra, ainsi que des descentes aux flambeaux dans les Alpes, les Pyrénées, le Massif Central, les Vosges et le Jura.
AFP/VNA/CVN