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Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, lors d'une conférence de presse, le 5 juillet à Athènes. |
"Peu de temps après l'annonce des résultats du référendum, on m'a informé d'une certaine préférence de certains membres de l'Eurogroupe, et de +partenaires+ associés, (...) pour mon +absence+ des réunions ; une idée que le Premier ministre (Alexis Tsipras) a jugé potentiellement utile à l'obtention d'un accord. Pour cette raison je quitte le ministère des Finances aujourd'hui", a-t-il expliqué sur son blog.
Selon lui, "la valeur" du résultat du référendum, qui a vu le non l'emporter à 61,31%, est "importante", "comme (celle de) tous les combats pour les droits démocratiques".
"La grande légitimité apportée à notre gouvernement" doit être "investie immédiatement dans un OUI à une solution adéquate", a-t-il ajouté, appelant à un accord comprenant "une restructuration de la dette, moins d'austérité, une redistribution en faveur des plus démunis, et de vraies réformes".
"Je porterai le dégoût des créanciers avec fierté", a dit Yanis Varoufakis, habitué des sorties publiques.