>>L'état d'urgence décrété en Tunisie
>>La Tunisie arrête huit suspects "en lien direct" avec l'attentat
Les autorités ont par ailleurs révélé que le jeune auteur de l'attaque du 26 juin avait travaillé dans le tourisme comme "animateur".
Sa mère a de son côté affirmé que son fils, qui aimait "le breakdance et le football", avait été "victime (...) d'un lavage de cerveau".
Huit jours après l'attentat jihadiste le plus sanglant de l'histoire tunisienne, le président Béji Caïd Essebsi a proclamé le 4 juillet l'état d'urgence "sur tout le territoire tunisien pour 30 jours", période susceptible d'être renouvelée.
Une mesure d'exception décidée "au vu des dangers qui menacent le pays", a ajouté le chef de l'État en avertissant : "Si les évènements de Sousse se répètent, l’État va s'effondrer".
La Tunisie a déjà vécu plus de trois ans sous état d'urgence, du 14 janvier 2011, quelques heures avant la fuite du dictateur Zine El Abidine Ben Ali dans la foulée du soulèvement qui a lancé le "Printemps arabe", à mars 2014.
Pouvoirs d'exception
L'état d'urgence accorde des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Il autorise notamment les autorités à interdire les grèves et les réunions "de nature à provoquer ou entretenir le désordre", à fermer provisoirement "salles de spectacle et débits de boissons" ainsi qu'à "prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications".
Le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, a affirmé à la radio privée Shems FM qu'il contribuait "à sécuriser la Tunisie et à diffuser (...) un sentiment de sécurité".
Il s'agit d'"une décision salutaire qui doit être confortée par une adhésion populaire", a réagi le quotidien francophone La Presse.
>>La Tunisie arrête huit suspects "en lien direct" avec l'attentat
Les autorités ont par ailleurs révélé que le jeune auteur de l'attaque du 26 juin avait travaillé dans le tourisme comme "animateur".
Le président Béji Caïd Essebsi lors d'une conférence de presse, le 4 juillet à Tunis. Photo : AFP/VNA/CVN |
Sa mère a de son côté affirmé que son fils, qui aimait "le breakdance et le football", avait été "victime (...) d'un lavage de cerveau".
Huit jours après l'attentat jihadiste le plus sanglant de l'histoire tunisienne, le président Béji Caïd Essebsi a proclamé le 4 juillet l'état d'urgence "sur tout le territoire tunisien pour 30 jours", période susceptible d'être renouvelée.
Une mesure d'exception décidée "au vu des dangers qui menacent le pays", a ajouté le chef de l'État en avertissant : "Si les évènements de Sousse se répètent, l’État va s'effondrer".
La Tunisie a déjà vécu plus de trois ans sous état d'urgence, du 14 janvier 2011, quelques heures avant la fuite du dictateur Zine El Abidine Ben Ali dans la foulée du soulèvement qui a lancé le "Printemps arabe", à mars 2014.
Pouvoirs d'exception
L'état d'urgence accorde des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Il autorise notamment les autorités à interdire les grèves et les réunions "de nature à provoquer ou entretenir le désordre", à fermer provisoirement "salles de spectacle et débits de boissons" ainsi qu'à "prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications".
Le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, a affirmé à la radio privée Shems FM qu'il contribuait "à sécuriser la Tunisie et à diffuser (...) un sentiment de sécurité".
Il s'agit d'"une décision salutaire qui doit être confortée par une adhésion populaire", a réagi le quotidien francophone La Presse.
AFP/VNA/CVN