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L'attaque a eu lieu le 1er juillet vers 18h 30 (17h 30 GMT), quand une cinquantaine d'hommes armés soupçonnés d'appartenir au groupe islamiste Boko Haram ont ouvert le feu sur des fidèles qui priaient dans des mosquées du village, peu après la rupture du jeune, en plein mois de Ramadan, selon des témoins.
Des militaires nigérians découvrent un cadavre dans un égout de Bama, le 25 mars, après la reprise de cette ville du Nord-Est aux jihadistes de Boko Haram. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je peux vous assurer que les assaillants ont tué au moins 97 personnes", a déclaré un témoin, prénommé Kolo, qui affirme avoir compté les cadavres.
Kwantami Amodu, un pêcheur du village, a également affirmé avoir compté 97 corps lui aussi.
Kolo a précisé avoir perdu, dans l'attaque, son oncle Modu Mustapha Baga, qui était un des responsables du district.
"Ils ont tué ses enfants, au moins cinq d'entre eux, et ils ont mis le feu à toute sa maison", a-t-il rapporté depuis Maiduguri, la capitale de l'État de Borno, où il a trouvé refuge avec les autres témoins.
Selon un troisième témoin interrogé par l'AFP, Babami Alhaji Kolo, "les terroristes s'en sont d'abord pris à des fidèles musulmans qui observaient leur prière dans plusieurs mosquées".
"Ils ont encerclé quatre différentes mosquées de quartier et ils ont ouvert le feu sur les fidèles, des jeunes hommes et des enfants pour la plupart", a-t-il ajouté.
"Certains des terroristes sont restés pour mettre le feu aux cadavres, et d'autres se sont dirigés vers les maisons, et ils se sont mis à tirer dans tous les sens sur les femmes qui préparaient à manger", a-t-il poursuivi.
AFP/VNA/CVN