Paris a ainsi commencé sur un recul de 2,31%, Francfort de 3,45%, Londres de 2,29%, Madrid de 2,69%. Vers 07h25 GMT, Milan perdait 2,54%.
La Bourse de Tokyo a terminé pour sa part la séance en baisse de 1,78%, également en raison des inquiétudes pour la Grèce et d'un ralentissement économique international, tandis que le yen s'élevait encore face à l'euro.
Les valeurs bancaires, au cœur du cyclone depuis le début de la crise, essuyaient de nouveau de fortes pertes. À Paris, BNP Paribas lâchait un peu moins de 9%, Crédit Agricole et Société Générale près de 7%. Dexia, qui pourrait voir sa note abaissée par l'agence Moody's, cédait presque 9%. À Madrid également le numéro un Santander perdait 3,37%.
Au moment où les investisseurs imaginaient possibles de nouvelles mesures pour enrayer la crise de la dette en zone euro, la Grèce a jeté un froid dimanche soir en annonçant que son déficit public sera certes ramené à 8,5% du PIB en 2011, mais ce chiffre est bien au-delà de l'objectif de 7,4%.
Cette nouvelle "ravive une fois de plus les craintes d'une faillite prochaine du pays", écrit dans une note Cameron Peacock, analyste chez IG Markets.
AFP/VNA/CVN