Vers 08h15 GMT, Paris gagnait 0,61%, Francfort 0,58%, Milan 1,48% et Madrid 0,49%. Londres chutait toujours mais moins qu'à l'ouverture à -0,84% (contre -1,78%.
En Asie la défiance était très élevée, la Bourse de Tokyo ayant chuté de 2,17% en clôture, la flambée du yen s'ajoutant aux inquiétudes persistantes quant à la croissance mondiale. La Bourse de Thaïlande a même connu un plongeon de plus de 8% en séance le 26 septembre. "Les séances se suivent et se ressemblent. Une fois de plus la crise de la dette va focaliser les attentions", avertit un analyste parisien sous couvert d'anonymat. "La cacophonie ambiante entre les responsables politiques place les marchés dans une incertitude très anxiogène. On parle, on échange, mais rien de concret n'est entrepris", ajoute-t-il.
Après un mauvais démarrage, les valeurs bancaires, très exposées aux dettes souveraines des pays de la zone euro, connaissaient cependant aussi une amélioration.
Vers 07h30 GMT, Deutsche Bank prenait ainsi 3,92% et Commerzbank 3,42%, sur fond de spéculations sur un nouveau renforcement des dispositifs d'aide européens.
La place milanaise était également tirée par les valeurs bancaires. UBI Banca prenait 5,96%, Intesa Sanpaolo 5,64% et UniCredit 3,76% vers 07h50 GMT. Parmi les rares bonnes nouvelles, le baromètre Ifo sur le moral des entrepreneurs allemands a reculé moins que prévu en septembre.
Le week-end a été marqué par de très nombreuses déclarations sur le sujet, chacun tentant de désamorcer la bombe qui fait vaciller les marchés financiers depuis cet été, la pression allant croissante pour que la zone euro trouve une issue à la crise.
Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a déploré que l'Union monétaire avance "beaucoup plus" lentement que les marchés et Pékin a réclamé une solution "rapide" à la crise.
AFP/VNA/CVN