À son arrivée à Kaboul, M. Westerwelle a une nouvelle fois refusé de se prononcer sur une date de retrait des soldats allemands stationnés en Afghanistan dans le cadre de la Force internationale de l'OTAN (ISAF) conduite par les États-Unis.
"Il ne serait pas vraiment intelligent de dire où, quel mois et quelles troupes vont se retirer", a assuré le ministre, selon un message audio enregistré à son arrivée à l'aéroport de Kaboul et diffusé par son ministère à Berlin.
"Nous sommes depuis dix ans en Afghanistan, cela ne peut pas durer encore dix ans, c'est pourquoi il est opportun de travailler à une perspective de retrait comme nous le faisons depuis un an et demi", a-t-il ajouté.
Le processus de transfert de la responsabilité de la sécurité des forces de l'OTAN aux forces afghanes a été formellement lancé le 17 juillet dans le Centre de l'Afghanistan, considérée comme l'une des régions les plus calmes du pays.
La transition, censée s'achever fin 2014, doit s'accompagner parallèlement du retrait d'ici à cette date de l'ensemble des troupes combattantes de l'OTAN, qui compte actuellement environ 130.000 soldats déployés en Afghanistan.
Quelque 4.800 soldats de la Bundeswehr sont stationnés en Afghanistan. Guido Westerwelle s'était déjà rendu en Afghanistan en janvier.
AFP/VNA/CVN