Hillary Clinton devait rencontrer le chef du gouvernement de l'État du Tamil Nadu, où est notamment implantée une grosse usine de production de petits modèles Ford destinés au marché indien en pleine expansion.
La région de Chennai abrite de nombreuses entreprises étrangères, tels que le constructeur français Renault qui y a inauguré récemment une nouvelle usine.
"L'Inde a le potentiel de façonner positivement l'avenir de la région Asie-Pacifique (...) et nous vous encourageons à ne pas juste regarder à l'Est mais aussi à continuer à vous engager et à agir à l'Est", a-t-elle déclaré.
Le choix de Chennai, également appelée sous son ancien nom Madras, est symbolique, a expliqué une source au sein de l'administration Obama accompagnant Mme Clinton, car la ville représente "un pont vers l'Asie du Sud-Est".
La chef de la diplomatie américaine a estimé que l'Inde pourrait jouer un rôle en tant qu'allié des États-Unis dans des forums régionaux tels que l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et lors d'un sommet des pays de l'Asie de l'Est cette année.
New Delhi pourrait aussi aider à promouvoir des liens commerciaux dans la région, ce qui pourrait contribuer à la prospérité en Inde, au Pakistan et en Afghanistan, a détaillé Mme Clinton.
Les États-Unis ont investi beaucoup d'énergie dans l'approfondissement des liens avec l'Inde, un marché prometteur, qui est aussi vue, à Washington. De source indienne, les échanges commerciaux entre les deux pays ont bondi de 30% en 2010 à près de 50 milliards de dollars.
La chef de la diplomatie américaine a rencontré la veille à New Delhi son homologue S.M. Krishna et le Premier ministre Manmohan Singh, pour plaider pour un approfondissement des liens dans les domai-nes du nucléaire civil et de la sécurité, quelques jours après un triple attentat meurtrier à Bombay.
AFP/VNA/CVN