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Un parc éolien à Soc Trang (Sud au Vietnam). |
Photo : VNA/CVN |
Lors d'un récent forum régional sur l'énergie à Kuala Lumpur, elle a souligné l'urgence de s'éloigner des combustibles fossiles tout en garantissant l'inclusion environnementale et sociale, affirmant que l'accès à une énergie propre, abordable et fiable ne se limite pas à alimenter les foyers ou les industries, mais aussi à protéger l'environnement et les droits des générations futures.
Citant le Centre de l'ASEAN pour l'énergie (ACE), elle a déclaré que la demande énergétique régionale pourrait augmenter de 60% d'ici 2040, et a averti que le recours aux sources conventionnelles risquait de compromettre les objectifs climatiques.
Selon Datin Sarah Al Bakri Devadason, l'ASEAN s'est engagée à porter la part des énergies renouvelables à 23% de l'approvisionnement total en énergie primaire cette année.
Une étude de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables estime que l'ASEAN aura besoin d'environ 29.400 milliards de dollars d'ici 2050 pour assurer sa transition complète vers les énergies renouvelables, une somme dont la majeure partie reste non financée.
Elle a souligné que la Taxonomie de l'ASEAN pour la finance durable (ATSF), mise à jour en mars 2024, est un outil essentiel pour attirer les investissements durables.
Elle a réaffirmé l'engagement de la Malaisie, en tant que présidente de l'ASEAN, à promouvoir la collaboration intersectorielle et les financements innovants afin de favoriser une transformation énergétique inclusive et durable.
L'événement, coorganisé avec l'ACE, a réuni des représentants des États membres de l'ASEAN, du corps diplomatique, d'institutions financières, de la société civile et d'experts du secteur.
VNA/CVN