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Législatives en France : le vote commence pour un second tour historique. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis vendredi soir 5 juillet, le pays est plongé dans la période de réserve qui met fin à la campagne et interdit la publication de nouveaux sondages. Une trêve dans une ambiance délétère, marquée par insultes, agressions physiques de candidats et colleurs d'affiches, et libération de la parole raciste et antisémite.
Les bureaux de vote doivent ouvrir à 6h00 GMT en métropole, alors qu'ont déjà voté samedi 30 juin les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon (Atlantique Nord), de Guyane, des Antilles, ainsi que de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique Sud.
Dans les grandes villes, ils resteront ouverts jusqu'à 18h00 GMT, heure de publication des premières estimations.
Vendredi 5 juillet, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs : à l'extrême droite le Rassemblement national et ses alliés, à gauche, l'alliance Nouveau Front populaire (NFP), et au centre-droit le camp du président Emmanuel Macron, qui a plongé la France dans l'inconnu en décidant le 9 juin de dissoudre l'Assemblée nationale après sa débâcle aux européennes.
L'extrême droite obtiendrait entre 170 à 210 sièges, pour une majorité absolue fixée à 289 députés. Ils seraient talonnés par le NFP (155 à 185), suivis des macronistes (95 à 125).
Mais les sondeurs affichaient une prudence certaine. Car la participation s'annonce très forte, la plus importante peut-être depuis 25 ans, et nul ne sait à quelle force elle va bénéficier.
Plus de 200 candidats de la gauche et du centre se sont désistés, des dizaines de triangulaires, qui semblaient favorables au RN à l'issue du premier tour, se transformant du même coup en duels beaucoup plus serrés.
AFP/VNA/CVN