La Convention de Hanoï : un cadre mondial et global contre la cybercriminalité

L'annonce de la cérémonie d'ouverture à la signature de la Convention des Nations unies contre la cybercriminalité, prévue les 25 et 26 octobre à Hanoï, a suscité un large écho dans les médias internationaux tels que Reuters (Royaume-Uni), Asia Financial (Hong Kong, Chine), The Straits Times (Singapour), Daily Times (Pakistan), The Japan Times (Japon), Daily Times of Bangladesh et Modern Diplomacy (Europe).

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Le président Luong Cuong (gauche) inspecte les préparatifs et les répétitions de la cérémonie de signature de la (Convention de Hanoï au Centre national des congrès à My Dinh (Hanoï). 
Photo : VNA/CVN

Selon ces sources, la Convention de Hanoï marque le premier cadre mondial complet de lutte contre la criminalité numérique, dans un contexte de menaces croissantes et de pressions accrues sur les systèmes de cybersécurité. Elle couvre un large éventail d'infractions - de la fraude en ligne et des rançongiciels au trafic d'êtres humains et aux discours de haine - qui causent chaque année des pertes de plusieurs milliers de milliards de dollars à l'économie mondiale.

Cette convention entrera en vigueur après sa ratification par au moins 40 États membres de l'ONU et devrait devenir une base essentielle de la gouvernance mondiale du cyberespace. Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), organisme onusien chargé des négociations de la Convention de Hanoï, elle inclut des clauses de protection des droits humains et autorise les États à refuser toute coopération contraire au droit international, tout en garantissant la recherche légitime.

L'un des objectifs principaux de la Convention de Hanoï est de garantir que tous les États parties définissent de manière uniforme les preuves électroniques et appliquent les mêmes standards lors de leur collecte. Ainsi, lorsqu'un État partage des preuves électroniques avec un autre dans le cadre de poursuites pour cybercriminalité, ces preuves peuvent être légalement reconnues par les tribunaux du pays destinataire.

En signant et en ratifiant la Convention, les États reconnaissent que la cybercriminalité constitue une menace réelle pour la sécurité mondiale. Des règles et normes internationales harmonisées, combinées au partage de savoir-faire, de ressources et à une volonté politique forte dans le cadre de la Convention, permettront de simplifier la prévention et la poursuite des infractions numériques, de renforcer la coopération internationale et de construire un avenir numérique plus sûr.

La cérémonie de signature se déroulera en présence du secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et de représentants d'un grand nombre de pays. Selon le Blog de la Banque mondiale, une mise en œuvre efficace de cette convention pourrait aider à réaliser les promesses de l'ère numérique en assurant un environnement en ligne plus sûr.

Fruit de plus de vingt années d'initiatives internationales, la Convention de Hanoï s'inscrit dans la continuité de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité (2001), marquant une nouvelle étape historique dans la coopération mondiale contre ce type de criminalité.

VNA/CVN

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