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| Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s’exprime lors d’une réunion avec des ambassadeurs et des représentants de pays étrangers à Téhéran, en Iran, le dimanche 5 octobre 2025. |
| Photo : AP/VNA/CVN |
Dans un entretien accordé à la chaîne qatarienne Al Jazeera diffusé samedi, le chef de la diplomatie iranienne a exprimé la volonté de son pays d'engager des discussions pour répondre aux préoccupations concernant son programme nucléaire.
"Nous n'avons aucune intention de mener des négociations directes avec Washington, mais nous pouvons parvenir à un accord par des négociations indirectes", a-t-il déclaré.
Réaffirmant le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, M. Araghchi a déclaré que l'enrichissement d'uranium en Iran ne pouvait être arrêté et que "ce qui n'a pas pu être obtenu par la guerre ne peut l'être par la politique".
Il a ajouté que le stock national de 400 kg d'uranium enrichi à 60% est toujours enfoui sous les décombres des installations nucléaires iraniennes bombardées et n'a pas été transféré ailleurs.
"Nous avons subi des pertes considérables dans nos installations nucléaires, tant en termes d'infrastructures que d'équipements, mais notre technologie reste intacte", a-t-il déclaré, faisant allusion aux bombardements américains des trois installations nucléaires iraniennes de Natanz, Fordo et Ispahan le 22 juin dernier.
L'Iran et les États-Unis avaient eu cinq séries de pourparlers indirects sur le programme nucléaire iranien et la levée des sanctions américaines avant qu'Israël ne lance des frappes aériennes surprises majeures sur plusieurs zones en Iran en juin. Les forces américaines se sont ensuite jointes aux bombardements.
Ces derniers mois, les États-Unis ont exhorté à plusieurs reprises l'Iran à cesser l'enrichissement d'uranium sur son territoire et à limiter son programme de missiles. Téhéran a rejeté ces demandes, affirmant que ces deux points étaient non négociables.
Xinhua/VNA/CVN


