>> Six Américains libérés par le Venezuela après la visite à Caracas de l'émissaire de Trump
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| Le président américain, Donald Trump. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Non, ce n'est pas vrai", a-t-il dit à des journalistes alors qu'il montait à bord d'Air Force One, lorsqu'on lui a demandé s'il avait pris cette décision.
Plus tôt dans la journée, le quotidien The Miami Herald avait rapporté que l'administration Trump avait décidé de lancer des frappes contre des sites militaires au Venezuela, qui pourraient avoir lieu "dans quelques jours, voire quelques heures".
Depuis le 2 septembre, les forces américaines ont coulé 15 navires dans les eaux internationales des Caraïbes et de l'est du Pacifique, soupçonnés de trafic de drogue, faisant au moins 61 morts.
Des responsables du Pentagone ont admis ne pas connaître l'identité de toutes les personnes tuées lors de ces attaques lors d'une réunion confidentielle organisée jeudi 30 octobre par une commission de la Chambre des représentants, selon les médias américains, citant des élus démocrates qui y ont assisté.
Au cours des dernières semaines, le renforcement militaire du Pentagone dans les Caraïbes a atteint son plus haut niveau depuis trois décennies.
Le Sénat américain devrait voter dès la semaine prochaine sur une résolution actualisée relative aux pouvoirs de guerre visant à empêcher l'armée américaine de s'engager dans des "hostilités" contre le Venezuela, moins d'un mois après avoir rejeté une initiative similaire.
"L'administration Trump a clairement indiqué qu'elle pourrait lancer une action militaire à l'intérieur des frontières du Venezuela et qu'elle ne se limiterait pas à des frappes navales dans les Caraïbes", a déclaré le sénateur démocrate Adam Schiff dans un communiqué publié le 17 octobre.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a condamné à plusieurs reprises les actions de Washington, les qualifiant de tentatives visant à renverser son gouvernement et à étendre l'influence militaire américaine en Amérique latine. Au début du mois, le président colombien Gustavo Petro a accusé le gouvernement américain d'"assassinat" pour avoir tué des suspects de trafic de drogue en mer.
Xinhua/VNA/CVN

