Emmanuel Macron attendu en Chine sur fond de multiples contentieux

Emmanuel Macron entame mercredi 3 décembre sa quatrième visite d'État en Chine afin de défendre les intérêts français et européens, de l'Ukraine aux échanges commerciaux, sur fond de contentieux croissants avec Pékin.

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Le président français Emmanuel Macron.
Photo : IRNA/VNA/CVN

Le président français, attendu vers 17h00 locales (09h00 GMT) dans la capitale chinoise, entrera dans le vif du sujet jeudi 4 décembre avec son homologue Xi Jinping, après une séquence privée, la visite des jardins de Qianlong à la Cité interdite, à son arrivée.

Les deux dirigeants se retrouveront aussi vendredi 5 décembre à Chengdu, dans la province du Sichuan (Centre), pour une rencontre plus informelle.

Emmanuel Macron est accompagné de son épouse Brigitte, de six ministres (Affaires étrangères, Économie, Agriculture, Environnement, Enseignement supérieur, Culture) et 35 patrons de grands groupes (Airbus, EDF, Danone..) ou d'entreprises plus familiales, du luxe à l'agroalimentaire.

"Nous voulons, et ce sera l'objet de la conversation stratégique avec le président Xi Jinping, que l'Europe soit respectée comme un grand partenaire de la Chine", a insisté l'Élysée à la veille de la visite.

Sujet prioritaire, la crise en Ukraine et par ricochet la sécurité du Vieux continent, alors que les discussions s'intensifient pour tenter de mettre fin aux hostilités.

Emmanuel Macron va appeler une nouvelle fois Xi Jinping à "peser" sur la Russie, partenaire stratégique de la Chine, pour la "convaincre" d'accepter un cessez-le-feu.

Investir plus en France

Autre enjeu clé de la visite, le déficit commercial abyssal entre la France et la Chine, qui a doublé en dix ans pour atteindre 47 milliards d'euros en 2024.

La Chine compense des "surcapacités" de production par une hausse de ses exportations, ce qui emporte un certain nombre de "risques géopolitiques", de la "fermeture de marchés" à la "récession", a averti mardi 2 décembre un conseiller du président Macron.

Dans ce contexte, Paris souhaite que les entreprises chinoises investissent plus en France et partagent les innovations qu'elles maîtrisent dans les "mobilités durables, les batteries ou le photovoltaïque".

Le géant français du combustible nucléaire Orano s'est ainsi associé au chinois XTC New Energy pour la production de matériaux critiques à Dunkerque, dans le Nord de la France. De la même manière, une filiale du chinois Envision fabrique des batteries de voitures électriques pour le groupe Renault à Douai (Nord).

AFP/VNA/CVN

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