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| Débris à Gaza, le 6 novembre. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous pensons que nous devrions pousser les parties à passer très, très bientôt à la deuxième étape" du plan visant à mettre fin au conflit, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Majed al-Ansari.
"Ceci inclut, bien sûr, les sujets qui compliquent la situation, comme la présence de combattants dans les tunnels derrière la Ligne jaune, comme les incidents qui éclatent tous les deux jours", a-t-il ajouté.
La ligne de démarcation, baptisée Ligne jaune, marque la limite du secteur dont les troupes israéliennes se sont retirées à l'intérieur de la bande de Gaza depuis le début du cessez-le-feu.
L'armée israélienne a affirmé dimanche 30 novembre avoir tué plus de 40 combattants palestiniens au cours de la semaine écoulée lors d'opérations visant les tunnels dans le secteur qu'elle contrôle.
Le cessez-le-feu entré en vigueur après deux ans de guerre est basé sur le plan du président américain Donald Trump, qui prévoyait la restitution de tous les otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas et ses alliés ainsi qu'un retrait partiel des forces israéliennes.
Les 20 derniers otages vivants ont regagné Israël au début du cessez-le-feu mais les dépouilles de deux otages morts, sur un total de 28, n'ont pas été rendues.
Le Hamas a attribué ce retard aux difficultés pour rechercher les corps dans le territoire en ruines.
"Comme nous l'avons toujours dit, la situation logistique à Gaza fait qu'il sera difficile de parvenir" à la restitution de tous les corps, a souligné M. Ansari, ajoutant que cela ne devait pas être un obstacle à des négociations sur la deuxième phase du plan.
Cette phase, qui n'a pas encore été approuvée, prévoit notamment le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner la bande de Gaza et le déploiement d'une force internationale de stabilisation.
AFP/VNA/CVN



